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Beaumes-de-Venise, Jean-Marc Ricard mardi 3 décembre 2024

Infatigable, Jean-Marc enchaine les animations de randos :dimanche 22 km à Méthamis, lundi reconnaissance de 23 km à Fournès, aujourd’hui mardi 14 km à Beaumes-de-Venise. Il a réuni un petit groupe…de 22 randonneurs à la chapelle de Notre-Dame d’Aubune, avant une grimpette vers l’église restaurée Saint-Hilaire et le Castellas en cours de restauration par une association locale. En toile de fond les Dentelles de Montmirail, le Ventoux, c’est un vrai bonheur de marcher avec ce beau temps et en bonne compagnie.

Beaumes-de-Venise

Beaumes, de l'occitan bauma, signifiant grotte, fait allusion aux grottes que l'on aperçoit sur les flancs de la montagne, au pied de laquelle est bâti le village.

Le qualificatif de Venise ne doit rien à la ville de Venise, c'est une déformation de Venisse c'est-à-dire du Comtat Venaissin .Beaumes-de-Venise veut donc dire « Beaumes en Venaissin ».

La chapelle Notre-Dame d’Aubune

Pur joyau de l'art roman datant du 12ème siècle, son clocher est classé Monument Historique. Accolés à la chapelle, le jardin médiéval, une belle oliveraie et l'espace archéologique.

 La chapelle aurait été érigée par Charles Martel, ou un de ses lieutenants, en reconnaissance d'une victoire des Francs sur les Sarrasins à l'aube d'une journée.

La tradition populaire a pourtant fait de Charlemagne l'édificateur de cette chapelle, malgré un siècle et demi d'écart.

Une légende entoure l'histoire de cet édifice: le Diable, mécontent de cette construction, décide de détruire la chapelle et de précipiter un rocher du haut de la colline la surplombant. La vierge bienveillante bloque de sa quenouille la chute de ce "rocher du diable". Le rocher est toujours là-haut, menaçant mais immobile.

L’église Saint Hilaire

Elle date du VIe siècle. Ce monument roman a été érigé en hauteur sur le plateau par les premiers chrétiens qui cherchaient refuge contre les invasions barbares. Il y a 15 ans, un couple s'est donné pour mission de restaurer ce qui n’était plus que ruine.

Si l’archevêque est à l’origine de ce projet de restauration c’est un couple de fervents chrétiens qui a porté ce projet pendant quinze ans. Claudia et Robert Mestelan de l'association Sauvegarde ont recruté un tailleur de pierre et motivé une quinzaine de bénévoles. Il a fallu aussi convaincre les monuments historiques et trouver l'argent nécessaire à ce sauvetage.

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Marcel M.