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Châteauneuf-du-Pape, Jean-Marc vendredi 22 septembre 2023

24  marcheurs réunis par l’inoxydable et infatigable Jean-Marc qui a inscrit pas moins de 4 randos en 7 jours sur le programme. Une photo de groupe devant la chapelle du Bienheureux Pierre de Luxembourg à l’endroit où celui-ci aurait eu sa vision du Christ alors qu’il se promenait,

puis départ sur le chemin des vignerons au balisage bien spécifique, après un petit exposé historique par JMR. (complété ci-après avec l'aide d'Internet) :

 

En 1094 Castrum Novum est cité pour la première fois, signifiant nouveau village fortifié.

Castrum Novum deviendra Châteauneuf-Calcenier en raison des nombreux fours à chaux qui font la première réputation économique du village.

Fief du Saint Empire, Châteauneuf passe à l’évêché d’Avignon, puis au Saint-Siège.

Le pape Jean XXII est le véritable créateur de Châteauneuf.

Alors que son prédécesseur Clément V a été un pape itinérant, Jean XXII décide de se fixer en Avignon.

Jean XXII s’entoure de banquiers avisés et de vignerons de Cahors. Ces vignerons récupèrent, à Châteauneuf , d’anciennes parcelles laissées par les Templiers que le roi de France Philippe le Bel a chassé pour saisir leurs biens.

Les vignerons de Cahors aident Jean XXII à poser les bases du vignoble de Châteauneuf.

1316 – 1333. Jean XXII fait construire à Châteauneuf une forteresse, résidence secondaire des papes d’Avignon.

1344 Sous le pape Clément VI,  le premier terroir connu de Châteauneuf est répertorié. Il est  dit Vieille Vigne (aujourd’hui  Bois de la Vieille).

Le pape Innocent VI apprécie particulièrement le Châteauneuf, blanc ou rouge.

1562. Les protestants de Montbrun détruisent le château.

1785. Première mise en bouteille du vin de Châteauneuf.

1786. Le Châteauneuf est exporté aux Etats-Unis. Il est consommé à Boston.

 1892. Le château est classé.

1893. Le commandant Joseph Ducos, propriétaire du Château la Nerthe, engage sa fortune dans la lutte contre le phylloxéra qui dévaste le vignoble français.

Il fait changer le nom de la commune  de Châteauneuf-Calcernier en Châteauneuf-du-Pape.

1894. Les vignerons de Châteauneuf-du-Pape créent le premier Syndicat viticole .

1923. Le Syndicat viticole  devient le Syndicat des propriétaires viticulteurs de Châteauneuf-du-Pape.

Le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié (1890-1967), propriétaire du Château Fortia, en est le premier président.

1944. 18 août. La voie de chemin de fer ayant été coupée par la Résistance, 700 prisonniers du « Train fantôme » traversent à pied Châteauneuf en direction de Sorgues.

Ils sont escortés par des soldats allemands.

Des habitants de Châteauneuf-du-Pape donnent des denrées alimentaires aux prisonniers malgré l’interdiction des soldats allemands. Ils permettent aussi l’évasion d’une vingtaine de prisonniers.

1944. Août. Pendant leur retraite, les soldats allemands achèvent la destruction du château.

1954. La commune prend un arrêté municipal prohibant le survol, l’atterrissage et le décollage d’aéronefs, dits « soucoupes volantes » ou « cigares volants » sur le territoire communal.

 

Au terme de la rando JMR nous fait le récit de la courte vie, extraordinaire, de Pierre de Luxembourg.

Récit intéressant étoffé ci-après avec Internet

Pierre de Luxembourg, né le 20 juillet 1369 au château de Ligny-en-Barrois et mort le 2 juillet 1387 à Villeneuve-lès-Avignon.

C'est un bienheureux catholique fêté le 2 juillet.

Membre de la maison de Luxembourg qui règne sur le Saint-Empire Romain Germanique, la Bohême et le Luxembourg, il est le fils de Guy de Luxembourgcomte de Ligny-en-Barrois et de Mahaut de Châtillon, comtesse de Saint-Pol.

Ayant perdu ses parents en bas âge, il est élevé par sa tante.

Frère cadet du comte Waléran III, il est destiné à l’Église. En 1377, on l’envoie faire des études à Paris, il y obtient de bons résultats. Il devient chanoine de Paris en 1379 à l’âge de 10 ans et chanoine de Cambrai en 1382.

En 1384, à l'âge de 15 ans, il est nommé évêque de Metz

En 1386, à 17 ans, il est nommé cardinal par Clément VII. Il conserve à la fastueuse cour d'Avignon son mode de vie austère, s'infligeant des jeûnes et des pénitences qui entraîneront sa mort prématurée dix mois plus tard, le 2 juillet 1387 å l'âge de 18 ans. Ce cardinal ascétique qui distribue largement les aumônes aux pauvres fait rapidement l'admiration du peuple.

Il est réputé gratifié d'extases, au cours desquelles le Christ lui apparaît (entre autres à Châteauneuf-du-Pape).

À l'annonce de sa mort, la foule se précipite pour vénérer la dépouille de celui qu'elle considère déjà comme un saint. Il est enterré, selon ses volontés, sans apparat dans le cimetière des pauvres d'Avignon le 5 juillet. Ses obsèques au milieu d'une foule immense tournent à l'émeute. Des miracles ont lieu sur sa tombe, qui connaissent un grand retentissement au point que le pape ordonne dès le 7 juillet que ces événements soient consignés par écrit.

Le 5 octobre, on relève déjà « 1964 miracles dont 13 résurrections ».

La reine Marie Ire de Sicile fait édifier en 1389 une chapelle au-dessus de la tombe. Le roi de France et le chapitre de Notre-Dame de Paris demandent un procès en canonisation qui s’ouvre à Avignon en 1390, mais, interrompu en 1397 par la mort de Clément VII, il ne sera jamais repris. L’Eglise officialise tardivement le culte de ce personnage trop lié au schisme d’Avignon. Sous les pressions de la France, sa béatification est proclamée par Rome le 9 avril 1527, mais il ne sera jamais canonisé.

Mais la Provence n’a pas attendu la reconnaissance de Rome pour vénérer Pierre de Luxembourg dont le culte n’a jamais cessé depuis sa mort. Près de la tombe, en 1395, le roi de France fait poser la première pierre de l’église des Célestins chargés du pèlerinage sur le « Corps Saint ». Cette église reçoit en 1401 le mausolée de Clément VII.

À Avignon, dont Pierre de Luxembourg est l’un des saints patrons, la date anniversaire de son inhumation était chômée et donnait lieu à des cérémonies publiques de très grande ampleur. Le xviie siècle connaît l’apogée de son culte. Au xixe siècle encore, des confréries vouées à l’éducation de la jeunesse se placent sous son patronage en Provence, où le prénom « Pierre-de-Luxembourg » est alors relativement courant.

Il se fête le 2 juillet à Châteauneuf-du-Pape dont il est le saint patron.

 

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Marcel M.