Lieu de rencontre fixé par Jean-Marc, le parking de Barbe Blanche sur le plateau des Claparèdes,dans le Massif du Luberon.
16 inscrits pour une randonnée noire de 22 km et +900 m, encore plus noire à l’arrivée avec 24 km au GPS.
Claparèdes du nom de clapas, ces monticules de pierres ramassées dans leurs champs par les paysans.
Le plâteau culmine à 821 mètres au lieu-dit l'Ourillon. Il s'étend sur 10 kilomètres de long et 2 à 3 kilomètres de large.
Les communes du plateau des Claparèdes :
Castellet, Auribeau, Saignon, Apt, Sivergues, Buoux, Bonnieux .
En chemin plusieurs bories, il y en aurait des centaines sur le plateau.
Nous faisons une halte à Regain devant la maison de François Morenas (1914-2006) et la salle de cinéma en plein air (c’était le Pape de la randonnée, Jean-Marc dixit). Un lien pour tout savoir sur ce personnage à la vie passionnante :
https://maitron.fr/spip.php?article136049
Autre site remarquable, la baume du fort de Buoux, le plus vaste abri naturel de la région (800m²), sans doute occupé depuis la fin du Néolithique.
Aux alentours, de nombreux sarcophages taillés dans la roche.
Nous longeons l’Aiguebrun et la falaise mythique de Buoux qui a connu un grand essor à la fin des années 80. Réputé pour son calcaire à trous, le site de Buoux offre des voies parmi les plus belles du Sud-Est de la France, et attire des grimpeurs du monde entier ! Les plus grands noms de l’escalade sont venus sur ces parois, Patrick Edlinger, Catherine Destivelle…
Un dernier effort pour nous rendre à Sivergues, après consultation des participants à la rando et évaluation de l’état de fatigue.
Le village ‘au bout du monde’ ( Henri Bosco) doit l’origine de son nom (IVe/ Ve siècle) à une Arlésienne, épouse de Saint Castor (évêque d’Apt) dont la famille vivait dans le Luberon. Elle aurait fondé un couvent avec six compagnes – six vierges - d’où le nom de Sivergues.
Nous apprécions le charme du village, l’Église Saint-Pierre-et-Sainte-Marie (fin XVIe siècle), les ruelles en calade (du provençal calada, caillou) restaurées par un cousin de Jean- Marc dans les années 80.
Retour à Barbe Blanche par une dernière montée entre des murets de pierres sèches.